herboriste

La médecine telle qu’elle est aujourd’hui est sans doute née de l’herboristerie. L’herboristerie est avant tout l’art d’utiliser les plantes pour entretenir, rétablir ou améliorer la santé et le bien-être.

Si par le passé, elle a tenu une grande place dans les principaux soins de nos ancêtres, elle promet néanmoins à l’heure actuelle le même niveau d’efficacité que la médecine moderne même si dans certains pays, le métier d’herboriste n’est pas reconnu officiellement par un diplôme. En France, la profession d’herboriste a été supprimée en 1941 sous le régime de Vichy tout comme le diplôme associé.

Les herboristeries à Paris, Marseille et Lyon

N’en déplaise à certains, cette connaissance ancestrale a déjà porté ses fruits au fil de l’Histoire. Ainsi, au Canada, plusieurs écoles privées enseignent à nouveau l’herboristerie, telles que l’Académie Herboliste, l’Herbothèque et Flora Medicina. On compte aussi des milliers d’herboristes en Allemagne et en Italie. La Chine, l’Orient, l’Inde ou les pays africains, où l’herboriste tient encore une place majeure dans les soins et traitements figurent parmi les premières civilisations qui ont su maîtriser cette discipline.

En France à l’heure actuelle, il ne resterait plus qu’environ une dizaine d’herboristeries. Vous trouverez des renseignements utiles sur l’Annulaire Départemental des Herboristeries et sur le Syndicat des Simples : www.syndicat-simples.org. Plus récemment en Septembre 2014 à la suite d’un congrès qui s’est tenu à Lyon, la Fédération Française des Ecoles d’Herboristerie a été créée par le biologiste de formation Jean-François ASTIER, afin de fédérer les six grands établissements du territoire français et d’accélérer la reconnaissance de la profession. On dénombre notamment quelques herboristeries dans certaines grandes villes françaises :

  1. a) une petite dizaine d’herboristeries à Paris :
  • l’herboristerie du Palais Royal : 11 rue des Petits Champs, 75001 Paris
  • l’herboristerie du Montparnasse : 38 rue du Montparnasse, 75006 Paris
  • l’herboristerie d’Hippocrate : 42 Rue Saint-André des Arts, 75006 Paris
  • les herbes du Luxembourg : 3 rue de Médicis, 75006 Paris
  • l’herboristerie Pigault-Aublanc : 30 rue Pasquier, 75008 Paris
  • la Grande Herboristerie ou Herboristerie de la Place de Clichy: 87 rue d’Amsterdam 75008 Paris
  • A la Calebasse Verte, herboristerie chinoise : 15 rue de la Vistule, 75013 Paris
  • Ormenis : 345 rue des Pyrénées, 75020 Paris
  1. b) 1 herboristerie à Marseille :
  • l’herboristerie du Père Blaize : 4 et 6 rue Méolan – 13 001 Marseille
  1. c) Quelques herboristeries à Lyon, dont :
  • l’herboristerie de Lyon La Croix Rousse : 3 rue du Mail, 69004 Lyon

Cependant, un flou artistique demeure toujours quant à la véritable légalité de leur profession vs l’Ordre National des Pharmaciens. A l’heure actuelle, le dernier décret paru au Journal Officiel en aout 2008 autorise la vente de 148 plantes par les herboristes : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019375944&dateTexte=&categorieLien=id

Qu’entend-on par herboristerie ? Quelle est la définition de l’herboristerie ?

Il s’agit avant tout de la préparation et de la commercialisation des plantes et des graines sous différentes façons : poudre, feuilles, tisanes, afin d’en retirer leurs bienfaits. En effet, l’herboristerie, qui désigne entre autre la boutique dans laquelle sont vendues les plantes médicinales, consiste à cerner toute forme de connaissance ayant trait aux vertus thérapeutiques des plantes.

Selon les effets escomptés et les maux à traiter, les plantes médicinales seront donc préparées en infusion, en décoction ou en macération. On les utilisera en usage externe comme cataplasme, en lotion, en fomentation ou en bain. Au niveau de l’usage interne, elles seront consommées sous forme de tisanes, de poudre incorporée aux aliments, et parfois même en fumigation.

Pourquoi recourir à l’herboristerie ?

Bien qu’elle soit différente de la médecine officielle, l’herboristerie complète cependant cette dernière par sa propension à favoriser les processus de régénérescence biologique propres à l’organisme, en tonifiant les organes déficients ou en régularisant leurs actions grâce à une approche holistique. Plus économique et surtout plus écologique, elle définit et renforce entre autre notre lien avec « Dame Nature » via l’usage des herbes médicinales. Même si les plantes ne sont pas brevetables, et bien qu’il n’y ait eu que peu d’études concernant les avantages et les risques de leur utilisation, les mesures et lois prises sur les ventes des plantes médicinales permettent déjà de prévenir les faux usages. Il convient toujours dans ce cas d’opter pour des professionnels reconnus : herboristes, pharmacien herboriste, herboriste botaniste. Vous pouvez aussi retrouver les 148 plantes médicinales pouvant être vendues par des personnes autres que les pharmaciens depuis 2008 chez votre parapharmacie et obtenir les conseils adéquats à leur utilisation.

En somme,  avec un meilleur usage, l’herboristerie ne se targue certes pas de soigner tous nos maux, mais elle demeure une approche thérapeutique prometteuse, même si toujours sans réel statut légal, afin de préserver de manière naturelle notre capital santé et compléter les traitements médicaux modernes.