Elle entre dans la composition de plusieurs protéines avec une proportion de 4%. Pareil que l’isoleucine, elle dispose de deux carbones asymétriques. Ce composant protéique participe activement sur le métabolisme de la digestion. Aussi, elle a pour rôle de favoriser la fabrication de collagène, d’émail, d’élastine et des anticorps. La thréonine est indispensable au bon déroulement des échanges entre l’instant et le sang. Elle constitue un précurseur de la sérine et de la glycine.
Les besoins quotidiens en phosphore sont évalués entre 800 à 1000 mg pour un adulte. Pour les femmes enceintes et les adolescents, l’apport nutritionnel recommandé monte jusqu’à 1250 mg/jour. Les personnes alcooliques et celles qui suivent un régime riche en protéines doivent surveiller de près leur taux de phosphore.
Le phosphore est un oligo-élément essentiel qui intervient avec l’aide du calcium dans la calcification des os et des dents. Il doit être en bon équilibre avec le calcium, car l’un travaille à la fixation de l’autre et vice-versa. Le phosphore est également utile pour diagnostiquer les pathologies osseuses ainsi que les troubles hormonaux et rénaux. Il joue un rôle majeur dans le métabolisme, en servant par exemple de catalyseur aux vitamines B. Le phosphore est à utiliser dans certains cas de fatigue ou de ralentissement cérébral. Il permet également de lutter contre la spasmophilie, l’acrocyanose, les crises de tétanie et est recommandé dans les arythmies cardiaques. Enfin, certains affirment que le phosphore aiderait même à maigrir. Etant donné qu’il agit sur certaines graisses du métabolisme, c’est une hypothèse plausible mais le lien de causalité n’a pas encore réellement été démontré.
Le phosphore est présent en abondance dans la nourriture, d’où le fait que les déficiences soient rares. Les aliments riches en protéines sont généralement riches en phosphore. On peut notamment citer : les laitages : yaourts, laits (dont poudre de lait entier) et fromages à pâte dure (cantal, emmental, compté, parmesan, gruyère, edam), les fruits secs (dattes), certains poissons (sardine, saumon, flétan, thon ou espadon grillé), certaines viandes (foie de veau, cervelle d’agneau), les œufs, les légumineuses (lentilles, graines de tournesol, de citrouilles ou courges, soja) et la volaille. Son absorption est facilitée par la vitamine D, d’où la nécessité de manger sain et varié, car il est excrété par les urines.
Les carences en phosphore peuvent être à l’origine de plusieurs pathologies et troubles comme certaines fatigues, une baisse de la concentration et de la mémoire, un ralentissement de la croissance, une perte d’appétit, ou certaines douleurs osseuses. Certains cas plus graves peuvent entrainer : une déminéralisation osseuse, des troubles cardiaques et neurologiques. Toutefois, les insuffisances en phosphore représentent souvent des cas isolés (cas de maladies rares) et si elles sont légères se manifestent le plus souvent par des fourmillements, des picotements, une respiration irrégulière et une diminution des réflexes.
Les excès en phosphore quant à eux peuvent s’avérer plus ou moins graves pour la santé. On peut citer plusieurs conséquences comme l’hypocalcémie représentant une chute du taux de calcium dans le sang (entrainant la chute parallèle de la minéralisation osseuse), certains cas d’ostéoporose chez la femme, ou l’inhibition de la synthèse de la vitamine D.
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